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Écoresponsable ? Zoom sur le Hadra Trance Festival

  • Photo du rédacteur: Jade Lambert
    Jade Lambert
  • 15 juil. 2021
  • 2 min de lecture

Comment parler de festivals écoresponsables sans mentionner le célèbre Hadra Trance Festival ?


Créé en 2004 par l’association du même nom, le festival est un savant mélange de musiques électroniques et de respect de l’environnement.

Récompensé pendant 8 années consécutives au Greener Festival Awards, l’événement a intégré une démarche écoresponsable dans son mode de fonctionnement. Plus qu’une valeur, c’est une véritable raison d’être.


Cette semaine, je me suis posée une question : comment réagissent les festivaliers à toutes ces démarches durables ?


Afin d’obtenir une réponse, j’ai échangé avec Elsa Cantarino, qui a participé à l’édition 2019 du festival.


« - Bonjour Elsa, je te remercie de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. J’aimerais savoir ce qui t’a le plus marqué quand tu étais au festival l’année dernière ?


- J’ai trouvé que vraiment beaucoup de choses étaient mises en place par les organisateurs. Il y avait beaucoup de stands avec des projets différents en lien avec l’écoresponsabilité, la consommation locale, mais aussi des ateliers pour apprendre à faire son liquide vaisselle ou son shampoing, des initiations aux méthodes ayurvédiques… Et tous ces projets étaient énormément soutenus par le festival.


- Que penses-tu de la mentalité sur le festival ?


- Les gens se sentent impliqués, ils partagent les mêmes valeurs que le festival donc c’est tout à fait normal pour eux de voir des actions écoresponsables. Mais c’est vrai que par rapport à d’autres festivals internationaux comme Ozora, il y a certaines différences. Le Hadra est un festival français avec une minorité de participants internationaux, donc la majorité des festivaliers viennent de France. Il existe une responsabilité personnelle mais en France les gens sont moins « à cheval » là-dessus. C’est normal car la question de l’écoresponsabilité est un peu moins ancrée dans notre mode de vie. Mais heureusement les nombreux bénévoles sont d’une aide précieuse. Même moi qui n’était pas bénévole, j’aidais à ramasser les déchets par exemple ; il y a une ambiance de communauté avec des personnes qui partagent les mêmes valeurs, donc ces gens-là sont soudés.


- En tant que festivalière, comment as-tu vécu cette expérience ?


- Personnellement j’étais étonnée mais dans le bon sens ! Il y avait beaucoup de monde sur les ateliers, les gens sont intéressés et le festival a réussi à créer un vrai effet de communauté sur les réseaux sociaux. Le festival nous pousse aussi à apporter notre propre assiette et nos couverts, et si on n’en a pas, ils en mettent à disposition en carton recyclable ou en bambou. Des toilettes sèches sont installées, ainsi que des consignes sur les assiettes et gobelets, on nous donne des cendriers de poche, il y a des poubelles de tri sélectif…Et le festival communique énormément sur tout ça ! Donc il y a une communauté qui se forme pour faire attention, faire mieux… C’est super et j’espère qu’ils vont continuer leurs efforts ! »



 
 
 

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© 2020 par Jade Lambert.

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